When the doctor is proven unavailable || PV Carlisle

S'en était assez. Esmée en avait simplement mare de rester toute seule à ne rien faire. Même quand ses enfants étaient à la maison, c'était comme si elle était seule, sans son mari il lui manquait toujours quelque chose, une partie d'elle même. Normalement, elle essayait de passer la journée en se disant qu'il revenait le soir, mais parfois il choisissait de prendre la garde de soir et revenait plus tard que d'habitude. Elle se doutait bien que lui aussi devait trouver ça dur, mais au moins il avait de quoi se distraire. Elle, elle peignait, se trouvait des pièce dans leur nombreuses propriétés à redécorer ou lisait... ce n,était pas assez.

Vers midi, elle décida de faire quelque chose. Attrapant le téléphone, elle composa le numéro de l'accueil de l'hôpital et tomba sur une jeune réceptionniste dont elle ne connaissait pas la voix.

«Hôpital Général du New Hampshire, comment je peux vous aider?»
«Bonjour, je voudrais un rendez-vous avec le Dr. Cullen aujourd'hui, le plus tôt possible.»
«Vous avez de la chance, il a de la place à 1:15. À quel nom?»
«Rebecca Pope. Merci beaucoup.»

Souriante, Esmée raccrocha le combiné. Elle ne pouvait tout de même pas donner son vrai nom, ça ruinerait la surprise. À la place, elle prit le nom d'une patiente d'un émission qu'elle aimait beaucoup, Grey's Anatomy, qu'un de ses enfants avait dit qui lui ressemblait étrangement, et c'était vrai. Finissant ce qu'elle avait commencé, à savoir le ménage, la vampire regarda l'heure, une heure moins quart, il serait temps d'y aller. Attrapant ses lunettes et les clés de la porsche d'Alice, elle sortit de la maison, direction l'hôpital. Après un bref trajet en voiture, elle se gara dans le parking de l'édifice et entra. Une chance qu'il faisait gris dehors. Elle se présenta à l'accueil et alla s'installer dans la salle d'attente comme lui indiqua une des infirmières. Faisant mine de lire un magasine, elle écoutait plutôt les conversation des infirmières qui tournaient autour d'un seul sujet: Carlisle. Esmée arborait un petit sourire en coin, plusieurs pouvaient penser qu,elle était jalouse mais loin de là, elle était même fière d'avoir un homme tel que lui. Finalement, une des infirmières se détacha du lot et appela son nom d'emprunt. Un peu trop vite pour un humain, la vampire se leva et la rejoignit.

Quand elles arrivèrent au bureau du docteur, il était vide. La jeune femme accompagannt la vampire lui dit qu'elle pouvait attendre l'arrivée du docteur et qu'il ne serait plus bien long. Esmée sourit et hocha la tête. Son plan marchait encore mieux qu'à l'habitude. Elle trouva un intérêt particulier en le squelette en plastique dans le coin de la salle, ce qui, comme par hasard, donnait qu,elle soit dos à la porte. Elle sentit Carlisle dès qu'il approcha et attendit qu'il ouvre la porte, il devait lui aussi avoir senti sa présence.

«Dites-moi, docteur. Il a un nom ce squelette??» demanda-t-elle en se tournant juste à temps pour se retrouvée face à face avec son marié

Depuis le début de la journée, depuis 5h du matin, il était là, à multiplier les rendez-vous un par derrière l'autre, sans à peine 15 minutes pour se reposer. Bien sur, il adorait faire cela. C'était sa passion. Il aimait aider les gens. Pour lui, il n'avait pas d'autre moyen de racheter son âme damnée que d'aider les autres en les soignant. Il adorait être médecin. Mais il lui manquait toujours quelque chose. Comme une partie de lui-même, quand il travaillait. Sous les néons brûlants de l'hôpital, entouré de pleins d'autre médecin, ses collègues, ainsi que de petites infirmières. Il paraissait bien, il souriait à tout le monde et semblait plutôt enjoué. Mais pourtant, notre joli médecin se sentait désespérement seul dans ce grand hôpital. Il arrivait à bien le cacher, mais une partie de lui ne vivait plus quand il s'éloignait de sa mie. de sa tendre et douce moitié.

Bien sur, Carlisle avait beau être un gars, il avait quand même 400 ans d'expérience. Il savait que les jeunes infirmières ne parlaient que de lui dans le corridor. Il les entendait. Cela le faisait sourire, mais il s'en fichait éperdumment. LEs infirmières savaient qu'il avait une épouse. Ce qu'elles semblaient espérées était qu'il brise son ménage pour avoir un one night stand avec elles. Et c'Est là qu'elles avaient tout faux. Dans les temps ou Carlisle était né, on trouvait la femme de sa vie et jamais on ne la lâchait. Dans ce temps là, les gens avaient plus de principes. Et puis, son père l'avait bien élevé quand même. Jamais il ne laisserait Esmée. Il l'aimait plus que sa propre vie, si on pouvait dire qu'il était en vie. Sans elle, une partie de lui n'était plus. Il avait besoin d'elle. Là. Maintenant. Elle lui manquait trop.

Vers 1h15, Carlisle avait un trou dans son horaire, un trou d'environs 1h. Il espérait pouvoir aller chez lui et rejoindre Esmée. Elle lui manquait tellement ! Malheureusement, vers 12h , la secretaire l'averti qu'il avait un rendez-vous à 1h15. Et merde ! Lui qui voulait voir sa douce. Il espérait seulement qu'on ne lui donnerait pas le quart de nuit.

Il approchait de 1h15. Alors il finit avec son dernier client et poursuivit. À 1h15 pile, il entra dans la salle n°3. En entrant, il reconnut l'odeur. Cette odeur si particulière. Cette odeur dont il ne se lassait jamais. Et puis il aperçut ces cheveux. SES cheveux. Et ce corps si parfait. Cette femme tellement fabuleuse dont il avait sauvé la vie plusieurs décénnies auparavant. Il s'approcha d'elle. Lorsqu'elle se retourna, ils n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre.

-Esmée..., murmura-t-il avant de l'embrasser.

Evidemment, c'est à ce moment-ci qu'une infirmière décida d'entrer. Et elle devait être la présidente du fan club de Carlisle, il l'entendait toujours parler de lui. Aussitôt, Carlisle se retira lentement de sa bien-aimée et la regarda. Il devait paraître plus joyeux qu'à l'habitude, plus complèt, moins perdu. Il se mettait à la place de la pauvre infirmière et il sourit.

Petit tour dans la tête de l'infirmière pour mieux comprendre.

''Je suis si contente. On m'a demandé d'aider le Dr. Cullen toute la journée. Bon bon bon... salle 3 je crois. Mais... que... QUOI ??? Cette beauté fatale est sa femme ? Impossible. Cela ne se peut pas. Et oh ! Ce regard... Son regard quand il regarde cette femme. Emplis d'amour, d'Affection et d'admiration. Ils ont l'air si amoureux !

-Euh... et bien... euh... désolé je ne voulais pas vous déranger''

Carlisle rit lorsqu'elle referma la porte. Bien sur, il n'avait pas pu lire dans sa tête, comme son fils l'aurait fait, mais à en juger par les yeux de la jeune dame, elle était très troublé. Mais il s'en fichait. Esmée était là et s'était tout ce qui comptait.

- Que fais tu là ma belle ?