♥ Remember You Of Us ♥

« & le lion c'est épris de l'agneau » « quel agneau stupide » « oui et quel masochiste se lion » Ses mots résonnaient en échos dans ma tête, je me souvenais chaque mots de ce jour, chaque souffle, chaque caresses. J'étais heureux d'avoir si bonne mémoire, de pouvoir me souvenir de tout ses instants de bonheur que j'avais vécu alors qu'elle était encore un mortelle. Je me souvenais avoir tant espérer qu'elle reste ainsi, mais elle avait eut raison de moi. En y pensant j'eus un sourire qui fendit mon visage, ce rictus n'était pas apparu depuis bien longtemps sur celui ci. C'était comme une souffrance de le ressentir, elle résonnait en écho de mon être. Notre vie avait été un véritable comte de fée jusqu'au jour ou on nous avait arracher notre nourrisson Renesmée. A présent nous ne savions a quoi elle ressemblait, selon les dire elle avait la beauté de sa mère, ce qui ne m'étonnais guère, mais même si mon cœur fut mort je pouvais ressentir cette douleur.

Jadis j'aurais été heureux d'être allongé dans notre lit, mais depuis que notre fille n'était plus la, Bella et moi même ressentions un vide immense. Toute les journées qui passaient nous semblait les même, nous nous levions après avoir passé des heures l'un contre l'autre pour nous donner la force de continuer à vivre, puis nous cherchions dans le monde entier un indice pour la retrouver. Selon Alice nous touchions au but, le New Hampshire, et plus précisément Manchester était l'endroit ou nous allions la retrouver, mais cela faisait déjà une semaine que nous résidions ici et nous n'avions toujours aucun signe d'elle. Encore allongé dans notre immense lit blanc je regardais le plafond terme. En réalité il était d'une blancheur impeccable mais je n'avais plus goût à quoi que se soit. Bella était sorti avec Alice faire les boutiques, après avoir ranger la maison et avoir tenter de jouer la mélodie que j'avais confectionné pour notre fille j'avais décider de retourner m'allonger pour finir dans cette position allongé ou n'importe qui qui serait entrer dans la pièce à cet instant aurait pus pensé que j'étais un statut de pierre.

Soupire, je me levais pour rejoindre la salle des eaux. A travers la glace je vis un autre homme, je n'avais plus les même traits, plus le même regard, mes prunelles malgré le faite que je m'étais abreuver étaient sombre et retranscrivaient ma peine et ma douleur. Mes traits, ma mâchoire, tout désignait que je souffrais, je ne me reconnaissais pas, c'était un inconnu que je voyais à travers la glace. Après m'être passer de l'eau sur le visage, je m'en allais pour aller dans notre immense jardin si je puis dire ainsi. Nous vivions comme à Forks dans la forêt même, la villa de ma chère famille se tenait la devant moi. Une réplique parfaite de celle que nous avions. Aucuns sons, aucuns mots, personnes n'y étaient. Depuis le drame nous n'étions pas souvent tous réunis, et lorsque c'était le cas personne ne parlaient, comme si le temps était figé depuis ce qu'il c'était passé.

Les heures continuèrent à s'écouler, je restais la figé, comme une statut près de la porte, parfois je ne pouvais rentrer dans la maison, l'idée simple de pousser la porte me semblait difficile, il n'y aurait aucun son de bébé, aucun cris, aucunes pensées, aucuns battements de cœur. Bella finit par arriver, Alice me fit un léger signe de la main ainsi qu'un sourire. Bella arriva près de moi, plusieurs sacs dans les mains, Alice avait dut faire une ratsia comme toujours. Je baisais tendrement son front avant de la serrer tout contre moi, elle ressentait la même douleur que moi, au font je le savais rien qu'en le voyant. Les traits sur son visage n'étaient plus les même non plus, elle était devenu une autre, mais malgré se drame nous nous aimions de plus en plus. Déposant ses sacs sur le canapé, je la pris de nouveau contre moi un instant avant de prendre sa main et de lui dire au creux de l'oreille :

Edward ▬ Viens, viens te promener avec moi. J'ai une surprise pour toi.

En effet non loin de chez nous, caché au cœur de la forêt, j'avais trouvé une réplique quasiment parfaite de notre clairière. Celle ou nous avions échangé notre premier baiser, celle ou j'avais poser ma tête contre sa poitrine pour m'enivrer de son odeur, mais surtout pour écouter la mélodie de son cœur. Celle ou je lui mis sa bague de fiançailles et ou elle ne s'en sépara plus. Avec un léger sourire et une caresse sur sa joue je lui dis tout bas :

Edward ▬ Joyeux anniversaire de mariage mon amour.

L'envie de me lever n'était pas là même si je savais qu'Alice ne me laisserait pas échapper à son envie de shopping bien qu'elle savait que je détestais en faire mais je ne lui en voulais pas parce que je savais ce qu'elle essayait de faire me changer les idées cela ne fusse que quelque heures...Je n'avais pas envie de quitter les bras d'Edward, j'arrivais plus ou moins à retrouver de l'espoir bien qu'il essayait de me cacher sa douleur. Je l'avais déjà vu en pleine douleur quand j'étais enceinte, qu'il savait comment ma grossesse allait terminée. Il avait se même regard celui d'un homme sur un bucher mais cent fois pire. J'aimerais tellement l'aider, faire disparaitre cette souffrance sur son visage juste quelque seconde mais aucun de nous n'avions le courage d'envisager cette possibilité pas après ce qu'il s'était passé il y a presque six ans...

Tout était si parfait que je n’arrivais toujours pas à croire qu’on nous avait enlevé notre petite fille…Penser à ce jour est très dur surtout parce que je m’en voulais, j’aurais du rester près d’elle mais je l’avais juste quitté de quelque pas pendant une fraction de seconde…Depuis ce jour, nous n’avons cessez de la chercher dans les moindres recoins du monde sans aucun succès. Voilà pourquoi nous étions ici pour chercher notre petite fille, notre merveille. Nous ne savions qu’une seule chose c’est qu’elle me ressemblait physiquement mais sans plus. Alice était très sur d’elle quand elle a eut cette vision mais malgré cette vision nous ne l’avions toujours pas retrouvé bien que depuis notre arriver nous l’avions cherché partout sans grande satisfaction mais jamais au grand jamais nous n’arrêterions de la chercher mais surtout je savais que la personne qui nous a enlevé notre enfant finirait en cendre…

Fermant les yeux tout en respirant son odeur, je finis par enfin me décider à me lever pour prendre une douche, mettre un jeans et une de mes chemises à carreau quand Alice sonna au moment même où je venais d’enfiler mes baskets. Je savais qu’elle allait râler en voyant comment j’étais habillé mais je n’étais pas d’humeur à jouer notre jeu habituelle concernant ma façon de m’habiller. Déposant un baiser sur les lèvres de mon mari, je filais dans la voiture d’Alice sachant que plus vite nous partions, plus vite je serais rentrée à la maison. C’était le premier jour depuis notre arrivée dans cette ville que nous n’avions pas cherché Renesmée, je ne pouvais pas m’empêcher de regarder chaque visage, respirer à grande bouffée espérant sentir son odeur mais rien, toujours rien…Cette situation est très dur pour nous mais elle n’a fait que nous rapprocher encore plus que nous ne l’étions déjà lui et moi prouvant encore que notre amour est plus fort que tout même si nous avions laisser nos recherches prendre le dessus sur notre vie de couple. Je m’en étais rendue compte il y a une semaine quand j’étais avec Edward dans les rues à la recherche de notre fille quand je vis quel jour nous étions. Nous étions tellement obnubiler par nos recherches que je ne m’étais pas rendu compte qu’aujourd’hui c’était notre anniversaire de mariage.

Tout en faisant les magasins avec Alice, je me demandais si il voulait qu’on le fête même si Carlisle et Esmée nous avaient dit de prendre juste cette journée pour nous et que demain toute la famille repartirait à la rechercher de Renesmée. Nous n’étions pas fort d’accord mais ils avaient sous doute raison cela nous donnerait encore plus de force pour la retrouver que tout couple même dans cette situation avait besoin de se retrouver que cela n’était en rien égoïste…Nous avions écouté ses parents mais nous avions aussi refuser de faire la moindre fête juste rester à la maison pour reprendre des forces, pouvoir discuter rien de plus quoique je connaissais Edward et je savais qu’il ne pourrait pas s’empêcher de m’offrir quelque chose même si il savait que je détestais les cadeaux…Continuant à faire les magasins avec Alice, je réfléchissais à un cadeau pour Edward quand mon regard fut attirer par quelque chose de magnifique dans une vitrine. J’avais trouvé mon premier cadeau sachant que mon deuxième cadeau était ce qu’il aimait le plus même si cela faisait un bon moment que nous ne l’avions plus fait. Je savais que lire dans mes pensées étaient un merveilleux moment pour lui c’était là mon deuxième cadeau mais je savais que cela serait difficile devant à la fois contrôler l’élastique dans ma tête mais aussi ma douceur…Je ne voulais pas qu’il souffre encore plus en sachant à quel point je souffre même si il le savait, je ne pouvais pas lui montrer ma véritable douleur…

Montant dans la voiture, j’étais heureuse de rentrer enfin à la maison même si cette journée shopping était une véritable torture mais au moins j’avais trouvé un cadeau pour Edward. Je n’arrivais pas à croire que nous étions marié depuis six ans tellement le temps passe à une vitesse que nous ne pouvions pas contrôler. Bien que mes souvenirs d’humaine était un peu embrumer je me souvenais de ce merveilleux jour où j’avais compris qu’il était mien et que j’étais sienne pour l’éternité. Je revois encore son sourire, cette joie quand pour la première fois il m’a présenté comme étant sa femme mais aussi quand il a mangé cette part de gâteau sans broncher sans oublier le moment où il a du enlever ma jarretière avec ses dents pour la lancer avec un sourire aux lèvres au visage de Mike. Je ne pus contrôler mes souvenirs m’amenant à notre lune de miel sachant que pareil lune de miel ne pourrait jamais exister.

La douleur me repris de plus belle en pensant à notre lune de miel surtout à se moment où je m’étais rendu compte que j’étais enceinte, sentant les coups de notre bébé alors que nous n’étions sur l’ile que depuis dix sept jours. Je ne regrettais en rien mon choix bien au contraire même si tout le monde s’inquiéter parce qu’ils savaient tous comment cela aller finir tout comme moi je savais que je ne survivrais pas à ma grossesse mais c’était mon bébé, notre enfant, celui d’Edward. Jamais je n’avais voulu être mère pour moi un enfant était une petite chose baveuse et sale qui ne fait que hurler rien de plus mais quand j’ai sentis se petit coup timide en moi tout c’est effacer c’était notre enfant qui bougeait en moi et il était hors de question que j’avorte par peur que se soit un monstre. Je n’avais pas pensé une seule seconde que je pouvais aimer encore plus que je n’aimais Edward, que mon cœur d’humaine puisse aimer autant et pourtant je pouvais les aimer aussi fort qu’il était possible d’aimer. J’étais consciente du risque que je prenais surtout je savais que je n’allais pas survivre c’est pourquoi je misais sur le faite de survivre pas comme mortel mais entant qu’immortelle. Je peux encore entre les battements de son cœur, l’odeur de sa peau, son sourire, ses longs cheveux ondulé sans oublier ses magnifiques yeux…

Je ne m’étais pas rendue compte que nous étions devant la maison quand Alice m’appela. Je lui fis un sourire d’excuse et pris les paquets qu’elle me donnait par politesse sachant que je ne porterais aucune de ses robes même elle le savait mais elle continuait à persister ce qui me faisais rire avant…Edward était là me prenant contre lui pour déposer un baiser tendre sur mon front, moi déposant les paquets sur le canapé quand il me dit ses mots en faite c’est surtout le mot surprise qui me fit peur. Me mordant les lèvres, je le suivis me posant des tonnes de question quand il se mit devant moi, caressa ma joue et me sourit pour me souhaiter un joyeux anniversaire de mariage c’est alors qu’il s’écarta pour me laisser voir ma surprise. Je n’en revenais pas comment avait-il trouvé cette clairière presque identique à la notre ? Je n’avais qu’une envie pleurer mais cela m’étais impossible. Me retournant vers lui, j’avançais d’un pas afin de caresser son visage et de déposer un baiser sur ses lèvres pour finalement enfuir mon visage dans son cou pour lui murmurer tendrement :

_Joyeux anniversaire de mariage mon amour. C’est magnifique, c’est tellement enfin elle ressemble tellement à la notre…Merci mon amour c’est sublime, merveilleux et là j’en perds mes mots encore merci mon amour, je t’aime tellement.

Relevant la tête, je plongeais dans son regard y trouvant par bonheur un sourire, ce sourire qui m’avait tellement manqué. Je voulais que pour cette journée qu’il puisse être de nouveaux heureux, ne plus voir cette douleur sur ses traits qui me briser le cœur si l’on peut dire. Me détachant de lui je regardais encore et encore cette clairière sans pour autant lui lâcher la main que je serrais posant ma tête sur son épaule afin de profiter de cet instant magique.